(Intervention Le 9/12/2022 lors de la journée d'étude sur la question de la médiation littéraire, organisée par Stéphane Bikialo et Mathilde Rimaud / Laboratoire Forellis)
Catégorie : Notes
FRAGILES
(Sinon ça va ? Ça va. Ça va vraiment ?)
L’imagination sans pouvoir
De la rentrée, des bruits de langue et d'autres choses, belles malgré tout
C'est l'heure anniversaire (prière de ne pas prononcer le « e » final du substantif sous peine de malheureux jeu de mots), un an qu'on se flippe et patine face, avec, dans ce nouveau monde avec (Covid), qui est d'abord un monde sans (… listez vous-même, c'est bien trop long).
Et quoi d'autre que... l'attente. L'attente, pas même de lendemains meilleurs, juste du prochain verrouillage, dont on sait l'imminence tant on laisse « fuiter » depuis des jours la mauvaise nouvelle – c'est un film à suspense an plus petit budget scénario depuis Plus belle la vie, je crois.
On attend on fatigue, on tient.
Automne 2020 – une rentrée en vidéo (33 conseils de lecture et quelques)
Automne 2020 – une rentrée en vidéo (33 conseils de lecture et quelques)
avec deux digressions, "Pour les bibliothèques" et "Legotrip"
Un petit frère adoré (Le master Limès, l’invitation aux bruits de langue 2020, et Alexandre Seurat en grand champion).
Chaque année au master Limès de Poitiers, je fais produire aux premières années de Master une note de lecture, non notée mais publiée sur ce blog, pour inciter ces étudiant.e.s en médiation à se positionner en tant qu'auteur – non pas écrivain.e, mais auteur.e étant intransitif, rappelons-en, il s'applique à tout ce qu'on publie, du premier statut en réseau social à la fan fiction de fantasy.
Ceci n’est pas un journal de confinement (mars 2020)
Redire un peu de ce qui fit notre miel cet hiver, durant ce bizarre gel de printemps
Des lumières, de la nuit
Mais qui donc pour faire ainsi encore, ensuite, après ? (R.I.P P.O.L, janvier 2018)
Numérique intime & mémoire collective | Exercice d’atelier (et note de lecture) depuis Une toile large comme le monde de Aude Seigne (Zoé, 2017)
Il y a un festival, une gazette et un livre. Le livre, c'est Une toile large comme le monde, de Aude Seigne (éditions Zoé, août 2017,
Le contraire du storytelling
(Où quelque chose toujours se passe quand on pense et classe) (Même quand on n'est vraiment profondément assurément certain de rien) Depuis deux ans j'interviens dans le master Limès de Martin Rass et Stéphane Bikialo, à Poitiers, spécialité « nouvelles médiations (littéraires) » où je propose des formes d'intervention à la jonction de mes pratiques et de … Lire la suite Le contraire du storytelling
Ecrivains en bord de mer 2016, du 13 au 17 juillet 2016 | Copieux et savoureux
(logo du festival, ©Quentin Faucompré) C’est comme un rituel, chaque année, à cette période, ici même, sur ce site : vous donner le programme de Ecrivains en bord de mer, et dire un peu ce que j’y ferai. Car oui, c’est aussi comme un rituel, j’y fais quelque chose, à chaque fois, poser des questions, présenter … Lire la suite Ecrivains en bord de mer 2016, du 13 au 17 juillet 2016 | Copieux et savoureux
« Si j’ai peur des greffes, des moments obscurs, dans une phrase, c’est que ce que j’ai à dire ne tient pas. » Arno Bertina, mai 2016 | Saint-Brieuc | podcast
"Si j’ai peur des greffes, des moments obscurs, dans une phrase, c’est que ce que j’ai à dire ne tient pas." Arno Bertina, mai 2016 | Saint-Brieuc | podcast Nouvel épisode des dialogues avec Bertina (plusieurs fois déjà que je l’interviewe, voire sur materiau composite : https://materiaucomposite.wordpress.com/2015/10/14/arno-bertina201510/ et https://materiaucomposite.wordpress.com/2013/02/18/vendredi-22-fevrier-2013-cette-vitesse-qui-electrise-le-livre-arno-bertina-rencontre-remue-net/ C’était le dernier soir de ma résidence … Lire la suite « Si j’ai peur des greffes, des moments obscurs, dans une phrase, c’est que ce que j’ai à dire ne tient pas. » Arno Bertina, mai 2016 | Saint-Brieuc | podcast
Fabrication de la guerre civile, Charles Robinson (Fictions et Cie, 2016) | rencontre à Vents d’Ouest, Nantes | podcast
"Située dans une ville nouvelle, en région parisienne, la Cité des Pigeonniers abrite 322 appartements, 1.200 habitants. Habitée d’histoires de famille, d’amitiés et d’amours, de djobeurs exploités, de réussites qui font chaud au cœur, de colères ravageuses, de mômes qui dansent dans la lumière néon, de barbecues sur les toits des immeubles, la Cité des … Lire la suite Fabrication de la guerre civile, Charles Robinson (Fictions et Cie, 2016) | rencontre à Vents d’Ouest, Nantes | podcast
Mourir et puis sauter sur son cheval (David Bosc, Verdier, janvier 2016) | rencontre à Vents d’Ouest, Nantes | podcast
Mourir et puis sauter sur son cheval (Verdier, janvier 2016), est le quatrième livre de David Bosc, son deuxième chez Verdier (après A la claire fontaine en 2013, journal fictif des derniers jours de Gustave Courbet), après des débuts chez l’excellente maison Allia (deux romans, Sang lié et Milo), et ce livre, c’est peu … Lire la suite Mourir et puis sauter sur son cheval (David Bosc, Verdier, janvier 2016) | rencontre à Vents d’Ouest, Nantes | podcast
Paysage de lectures (récit d’intervention au master Limés)
Il y a la conjonction de deux choses, tout d’abord cet herbier en tumblr, entamé depuis cet été, qui m’est devenu aussitôt essentiel, de par son rythme quotidien mais aussi par sa simple fonction élective, importante, de constitution d'un paysage (ce matin même, Frank Smith et son surplis, un sacré paysage en soi), qui change … Lire la suite Paysage de lectures (récit d’intervention au master Limés)
Comment c’est, commencer ?
Comment c’est, commencer ? C’est une heureuse conjonction qui m’a mené à lancer cette proposition d’écriture et à publier les 20 textes produits depuis celle-ci. (La séance est décrite en détail ici). La conjonction, c’est celle de ce cours d’ « écriture et numérique », à La Roche-sur-Yon, pour des étudiants en info comm options métiers du livre, … Lire la suite Comment c’est, commencer ?
Tout pareil mais non.
Tout pareil - Ce matin tôt je prends le train pour une journée de travail à Paris et si je ne le prends plus matinalement aussi souvent qu’avant (pendant les années Livre au Centre, vers Tours, une foispar mois minimum, les dernières années à Gueffier, où me rendre le plus tôt possible le matin vers … Lire la suite Tout pareil mais non.
2014 en fast forward (mais ce qui manque est ce qui compte)
Et quand de tous les côtés du réseau chacun déroule ses listes, que facebook, tel le secrétaire parfait de nos vies exposées, nous propose de nous faire l'album de nos souvenirs, nous résume en quarante secondes et dix images notre année passée, en même temps que s’amènent et sont lus les indispensables (je veux dire … Lire la suite 2014 en fast forward (mais ce qui manque est ce qui compte)
Re-devenirs (du roman) | débat à La Baule avec Emmanuel Adely, Hélène Gaudy et Joy Sorman (vidéo)
J'ai déjà parlé ici de cet essai collectif remarquable (Devenirs du roman, vol. 2, , matériaux), ouvroir de possibilités conceptuelles, anthologie d'analyses de pratiques et recueil de faits littéraires. Une pépite. En juillet de cette année (2014), Le festival Ecrivains en bord de mer (déjà présenté là) m'a permis de débattre avec trois des écrivains … Lire la suite Re-devenirs (du roman) | débat à La Baule avec Emmanuel Adely, Hélène Gaudy et Joy Sorman (vidéo)
pour nous, pour tous ? (une question d’entre-langue) | sur Camille de Toledo (et alentour)
Ous pour nous, pour tous ? (une question d’entre-langue)Ous pour nous, pour tous ?Je ne résous pas la question, ce lundi matin, et la pose à l’auteur, ou plus précisément, je choisis nous mais me demeure un doute à la mise en ligne, que je vais tenter de dissoudre en lui demandant.J’ai choisi nous en fonction du … Lire la suite pour nous, pour tous ? (une question d’entre-langue) | sur Camille de Toledo (et alentour)
ZERO (ou, rentrée littéraire=tête à toto)
« Cette jeunesse est pourrie depuis le fond du cœur. Les jeunes sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunesse d’autrefois. Ceux d’aujourd’hui ne seront pas capables de maintenir notre culture.» (pourrait-on commencer par conclure, par paresse, par erreur et par flippe, façon Finkielkraut, Socrate ou citation babylonienne.) Zéro, ont-ils répondu. (On pourrait … Lire la suite ZERO (ou, rentrée littéraire=tête à toto)