Fume, c’est du belge – le hasard de la conversation nous mena aux premiers romans goutus de Gil Bartholeyns et Guillaume Sorensen, solidement assis sur la comédie plutôt noire, non, finalement légère, allons, fort sociale tout de même, de Thomas Gunzig, dont je remarquais après tissage leur commune belgitude,
C’est vous dire si nous discutâmes, des livres de l’automne, de Prudhomme, des messages du Message, du si grand petit monde du Blondel, de la forme étonnante de Miriam Toews, de l’étonnement documenté de Bérangère Cournut, des morts si vivants de Anne Pauly & d’Alexandre Seurat, des narratrices impossibles qui sont la propriété privée de Julia Deck, de la façon de ne pas (selon moi), faire livre « sur » mais livre avec, ou dans, ou de, de Darrieussecq, du mystérieux livre-origine de Kostis Maloutas (ou Samouil Ascott) chez Do, ça a déménagé chez Joshua Cohen,
Et puis pour finir j’ai commencé par celui qui me fit un choc tardif et non moins fort, comme quoi tout cela ne s’arrête jamais, comme quoi il reste toujours un peu de place dans nos valises,
pour accueillir un choc, un livre qui frappe et sert, qui revient, revient, sans cesse,
Ce livre hier soir c’était « La chaleur » de Victor Jestin.
Maintenant la valise est dead, on la range (enfin, recycle), et prépare la sieste la suite, 2020, première rentrée d’hiver fin janvier à Challans – plein de belles choses, j’ai soif, enfin, sommeil, enfin, les deux.
#rentrez2019 #valise #rentréelittéraire2019