Christophe Manon et Mathieu Riboulet, lecture croisée et entretien | Vents d’Ouest, nov 2015 | podcast

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Mathieu Riboulet lit Christophe Manon, et vice-versa. Puis, entretien croisé avec GB.

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Christophe Manon et Mathieu Riboulet | entretien avec GB, Nantes, Vents d’Ouest, novembre 2015 by Guénaël Boutouillet on Mixcloud

Rentrée 2015 : Christophe Manon, poète, fait paraître chez Verdier son premier roman, Extrêmes et lumineux, traversée fragmentaire de journaux et mémoires, « À la fois, exploration de la mémoire, histoire d’amour et enquête familiale, ce récit composé d’une succession haletante de scènes fondatrices nous livre le tableau d’une sensibilité qui s’éveille et s’ouvre au monde. ».

Dans le même temps, Mathieu Riboulet fait paraître deux livres chez le même éditeur : Lisières du corps, série de textes « tentant de saisir au plus près du geste, de l’intention, de la peau et des os, comment le corps se courbe, s’offre ou se dérobe » et Entre les deux il n’y a rien, récit d’une vie politique et sexuelle, depuis l’éveil à la contestation et aux plaisirs charnels des années 70 jusqu’aux désillusions des décennies suivantes.

Les trois livres sont différents mais dialoguent, car il y est question de corps et de récit du monde ; et qu’il en est question, dans chaque cas, dans une langue somptueuse.

Ce soir-là, qui vint conclure une saison de rencontres variées, joyeuses et intenses à la librairie Vents d’Ouest, qui m’offre sa confiance (merci à Romain Delasalle, encore une fois), ce soir-là fut de joie. De douceur et de joie. De confiance, douceur et joie.

Merci infiniment aux deux auteurs, d’avoir ainsi croisé leur voix, il en faut de la confiance et du lâcher-prise, pour se laisser ainsi faire. Aux auteurs interrogés, je formule parfois cette demande, se lire l’un l’autre, mais seulement : parfois. Et ne suis jamais déçu de ce que ce déplacement provoque : une attention maximisée, de l’un comme de l’autre – et pour moi également, qui pose des questions en ces cas-là, cet estrangement s’avère un précieux outil d’appropriation. Ce nouvel éclairage procure aussitôt ses pistes propres, syntaxiques comme thématiques.

J’aime le travail de chacun des deux et ne m’en cache pas : la qualité de ce qui fut énoncé me donne raison – et c’est très agréable, des fois, d’avoir raison.

Vous pourrez capturer des extraits de leurs livres sur mon tumblr : Entre les deux il n’y a rien, éditions Verdier, août 2015 ; Patrick Boucheron & Mathieu Riboulet, Prendre dates, avril 2015, éditions Verdier ; et Lisières du corps, Verdier, août 2015

Ainsi qu’une critique de Extrêmes et lumineux de Christophe Manon sur materiau composite.

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